Focus sur le contrôle technique (1/2)

Peut-être venez-vous tout juste de faire l’acquisition d’un véhicule flambant neuf ? Ou peut-être n’avez-vous encore jamais fait de contrôles techniques et vous posez vous quelques questions au sujet de cette étape obligatoire ? L’interrogation est légitime. D’autant que la législation en la matière a été récemment modifiée…Voilà donc l’occasion parfaite de faire un petit rappel des règles entourant ce processus auquel tout automobiliste doit se plier :

Qu’est-ce que le contrôle technique ?

En premier lieu, il convient de définir ce qu’est exactement le contrôle technique. À vrai dire, il s’agit d’un contrôle de la bonne marche de votre véhicule mis en place en 1985. De nos jours et en accord avec nos préoccupations actuelles, il s’agit également de contrôler l’impact environnemental d’un véhicule. Portant sur 133 points différents, ce contrôle est essentiel car il détermine la capacité de l’automobile à pouvoir circuler. En effet, au terme de cet examen particulièrement minutieux, le contrôleur (agréé par la préfecture) rédige un procès-verbal contenant l’ensemble des points défectueux. À la suite de cela, et lorsque le contrôle laisse apparaître des défaillances, il apposera alors une vignette sur le pare-brise du véhicule concerné et colle également un timbre sur votre certificat d’immatriculation indiquant la date avant laquelle devra être passée la contre-visite. En cas de défaillances critiques (signifiée par la présence de la lettre R), le contrôle n’est valable que le jour même. Dans le cas contraire, la contre visite devra être réalisée dans un délai maximum de deux mois moins un jour ; une fois les réparations demandées effectuées.

Quel véhicule y est soumis ?

Il est habituellement considéré qu’un véhicule particulier (VP) dont le PTAC (c’est-à-dire le Poids Total Autorisé en Charge) est inférieur ou égal à 3,5 tonnes est soumis à un contrôle technique, qu’il soit thermique, hybride ou électrique. Mais pour avoir une vision plus précise de la problématique, il est à noter que sont également concernés les véhicules utilitaires, les camping-cars répondant à ce même PTAC, les poids-lourds, les véhicules de collections utilisés comme voiture de transport avec chauffeur ou encore les véhicules de collections mis en circulation à partir de 1960. Au contraire ; les voitures sans permis, les deux et trois roues ou encore les engins agricoles ne sont pas soumis à ce contrôle.

Cela étant dit, à quelle fréquence doit être effectué ce contrôle ? Rendez-vous très prochainement pour le découvrir…

Cet article est une contribution libre rédigée par un auteur partenaire et non par la société elle-même.